Pendant plus d’une décennie, le DATOGRAPH de A. Lange & Söhne a incarné pour bien des connaisseurs la perfection faite chronographe. D’une part, pour ses qualités techniques et, d’autre part, pour l’harmonie inégalée de ses affichages. Avec une série de développements, les constructeurs de Lange ont prouvé qu’une amélioration était encore possible : doté d’une réserve de marche étendue à 60 heures, d’un indicateur de réserve de marche et d’un système oscillant développé par la manufacture, le nouveau DATOGRAPH UP/DOWN se présente dans un boîtier en platine dont le diamètre a été porté à 41 millimètres: Lors de son lancement en 1999, le DATOGRAPH de A. Lange & Söhne avait déjà fait sensation dans le monde entier.
Sa technique sophistiquée et son design équilibré le démarquaient clairement de ces innombrables montres avec fonction stop. Avec sa transmission classique par roue à colonnes, son compteur de précision à minutes sautantes et sa fonction retour-en-vol, il réunissait les vertus cardinales d’un chronographe parfait en un chef-d’oeuvre d’une clarté et d’une esthétique inégalées.
La conception du cadran faisait harmonieusement écho : parfaitement lisibles, la grande date typiquement Lange et les deux cadrans auxiliaires aux tons clairs, l’un pour la petite seconde et l’autre pour le compteur des minutes, contrastaient avec le cadran noir pour former un triangle équilatéral. Toutes ces qualités se retrouvent dans le nouveau DATOGRAPH UP/DOWN. Les constructeurs et designers de Lange ont travaillé sans relâche à de nouveaux développements. D’emblée, on remarque le boîtier plus imposant. Son diamètre porté à 41 millimètres confère à ce garde-temps une plus grande présence au poignet. Les index bâtons en or rhodié – en lieu et place des chiffres romains II, VI et X de l’ancien modèle – soulignent le design clair du cadran et apparentent visiblement cette montre à la famille SAXONIA revisitée l’année passée. Petit détail révélateur de la recherche de perfection propre à Lange : les dimensions du guichet de la date ont été adaptées à la plus grande taille du boîtier. Grâce à cette augmentation de quatre pour cent, le design du cadran conserve des proportions équilibrées.
La mention « UP/DOWN » (remonté/désarmé) ajoutée au nom de la montre correspond à une fonction supplémentaire : situé à six heures, un indicateur de réserve de marche donne de façon fiable le temps restant avant que l’autonomie de marche, portée à 60 heures, ne soit épuisée. C’est uniquement à partir du troisième jour, quand l’aiguille de la réserve de marche se trouve dans la zone rouge, que le mouvement portant le numéro de calibre L951.6 doit refaire le plein d’énergie. Si la réserve de marche a pu être prolongée de 24 heures par rapport au modèle précédent, c’est notamment grâce à un barillet plus grand.
Développé et fabriqué par Lange, le grand balancier à six masselottes excentrées pour un réglage très précis assure la stabilité de marche. Il est animé par le spiral de balancier, également un produit cent pour cent Lange. Parfaitement adapté aux caractéristiques de la montre, celui-ci garantit une précision de marche optimale au mouvement qui effectue 18 000 alternances par heure.
Parmi les nombreux raffinements techniques dont le DATOGRAPH UP/DOWN est équipé, on signalera la fonction retour-en-vol, une prouesse technique garante d’un confort d’utilisation que peu de chronographes proposent. Ce mécanisme remontant aux débuts de l’aviation permet d’effectuer plusieurs chronométrages consécutifs dans la mesure où il réunit trois étapes – arrêter, remettre à zéro et relancer – en une seule. Sur simple pression d’une touche, un chronométrage en cours peut être interrompu et remis à zéro. Et lorsque l’on relâche le poussoir, un nouveau chronométrage est immédiatement relancé.
À travers le fond en verre saphir, on peut admirer l’un des mouvements de chronographe techniquement les plus parfaits, mais aussi l’un des plus beaux. Parmi les nombreux mécanismes et raffinements artisanaux, les plus intéressants s’offrent au regard de l’observateur : le compteur de précision à minutes sautantes, gage d’un chronométrage exact, la roue à colonnes commandant les fonctions du chronographe ou encore le mécanisme de mise au repère, maintenu par le ressort à col de cygne, sur le coq de balancier gravé à la main. Toutes les surfaces ont été artistement décorées à la main. Quatre chatons en or vissés apportent visuellement des touches supplémentaires à ce chef-d’oeuvre de micromécanique. Ainsi se présente la discipline reine du chronométrage dans ses derniers développements.
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